Canicule - Jour 4 & 5
Quatrième et cinquième jours de canicule. La température baisse légèrement de 2 à 3 degrés.
Les guêpes puisent la sève des bois et planches et tentent de construire des nids un peu partout.
Un corbeau freux de passage au dessus de la maison part en direction d'un point frais ombragé.
C'est le matin très tôt que les oiseaux sortent plus facilement. Ils en profitent pour se refaire une beauté ...
... tout en se demandant quand est-ce que la France et les Français vont enfin prendre conscience qu'au lieu de consommer plus de ventilateurs, plus de climatisations et donc produire encore plus de chaleur, il faudrait planter plus d'arbres qui produiraient naturellement plus d'ombre et dans un deuxième temps créeront des habitats pour nos amis aillés !
Mais l'Humain est ainsi fait. Presqu'une calamité, un fléau. La recherche de profits financiers devient le glaive qui nous transpercera le temps venu.
Encore loin de ces préoccupations, les juvéniles s'amusent comme des p'tits fous au bistro du coin.
Papa, lui, est toujours en quête de nourriture.
Papa qui, d'ailleur, si vous observez bien, a le dos déplumé, rasé ... Maladie, parasites, stresse caniculaire, usées à force de se frotter dans les bains de poussières ou aux tuiles du toit sous lequel il y a le nid, ou simples bagarre ? Pour ma part, le mystère reste entier pour le moment.
Chez les mésanges charbonnières, le nourrissage est toujours de mise et les parents honorent leur tâche avec de plus en plus de fatigue.
Et quand des petits curieux viennent au pas de la porte ...
... les parents s'empèchent de montrer qu'ils sont là par une parade lente, des agitements d'ailes, et des cris d'intimidation. Et ça marche a chaque fois ...
Vient ensuite la vérification visuelle de la nichée.
Puis il y a les visiteurs du coin ...
Deux Martinets noirs passent de temps à autres, mais contrairement aux autres année en moins grand nombre. Idem pour les hirondelles rustiques et hirondelles des fenêtres jadis coutumières de mon espace aérien ...